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Language Learning Tip #2 : Surfez malin (suite)

Il existe, pour les utilisateurs de Google Chrome, une application très pratique pour apprendre du vocabulaire en langue étrangère pendant que vous surfez sur Internet : Mind The Word.

Lorsque vous visitez une page web, MTW va aléatoirement traduire un pourcentage de mots dans la langue que vous apprenez (de 10 à 30% selon les paramètres que vous définissez vous-même). Ainsi, vous pouvez déduire le sens de ces mots grâce au contexte et les retenir plus facilement. Et si un mot vous pose problème, vous n’avez qu’à glisser votre curseur dessus pour voir l’original apparaître.

Mind the Word

Le seul petit bémol de cette application, c’est que les traductions proposées sont (sans surprise) réalisées façon Google Translate et qu’il peut donc arriver qu’« été » dans « j’ai été au marché » soit traduit par l’été qui précède l’automne…

Mais pour l’avoir testé, je trouve que cette application est un bon moyen de côtoyer quotidiennement la langue que l’on désire apprendre sans trop se fatiguer et c’est déjà un gros avantage en soi. Le procédé demande également un peu plus d’effort de lecture, mais j’ai la sensation que l’on est du coup plus attentif à ce qu’on lit. Et, en cas de besoin, vous pouvez désactiver (puis réactiver !) l’application en deux clics depuis la barre d’outils de votre navigateur.

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Language Learning Tip #1 : Surfez malin !

Que vous lisiez ce tout premier « Language Learning Tips » (LLT pour les intimes) sur votre ordinateur, votre smartphone ou votre tablette, il y a déjà une première chose que vous pouvez faire pour pratiquer une langue étrangère, là maintenant, tout de suite… Un tout petit geste qui vous permettra de côtoyer quotidiennement l’idiome que vous cherchez à apprivoiser. Et pour cela, cinq secondes suffisent !

Vous avez deviné ? Il suffit tout simplement d’aller faire un tour dans les paramètres de l’outil que vous avez sous la main à l’instant et de changer la langue d’utilisation. Utilisez votre téléphone en néerlandais ou votre i-pad en yoruba. Et tenez, pendant que vous y êtes : partagez cet article sur Twitter et Facebook et profitez-en pour changer également les paramètres linguistiques de vos réseaux sociaux…

 Votre téléphone en portugais !

Niveau : Super easy

Résultat : Fréquentation quotidienne de la langue

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Apprendre une langue étrangère : une question de temps… et de ressources !

Dans son livre Polyglot: How I learn languages, Kató Lomb recommande de consacrer entre 10 et 12h par semaine au minimum à l’apprentissage d’une langue étrangère. Khatzumoto, de All Japanese All The Time, considère quant à lui qu’il faudrait passer entre 18 et 24h… PAR JOUR à travailler une langue étrangère afin d’espérer atteindre un niveau natif.

Bien sûr, tout le monde n’a pas les mêmes objectifs en matière de langues étrangères. Certains veulent lire des mangas en langue originale, d’autres veulent être capables de parler à des natifs des pays dans lesquels ils voyagent, d’autres encore envisagent une expatriation et ont besoin d’être opérationnels sur tous les aspects de la vie quotidienne et administrative. Mais peu importe les objectifs que nous nous fixons, nous sommes tous conscients d’une chose : plus nous consacrerons de temps à pratiquer notre/nos langue/s étrangère/s et plus vite nous atteindrons les objectifs que nous nous sommes fixés.

Mais comment faire lorsque tout notre temps est pris par le travail, les enfants qu’il faut aller chercher à l’école ou au cours de piano, les repas à préparer, le rendez-vous chez le médecin, le mémoire à rédiger pour la fac, le ciné avec les copains, le chien qu’il faut promener ? N’a-t-on pas toujours quelque chose de plus important, de plus urgent, de plus amusant à faire que de réciter des verbes irréguliers ou se battre avec le cas oblique ? Il y a sans doute certaines personnes qui ont plein de temps libre pour ça, mais nous, nous ne l’avons pas, ce temps. C’est vrai, non. Non ? Continue reading

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Les Apprentis Polyglottes #6

Voilà déjà le sixième rendez-vous des Apprentis Polyglottes. Cela fait 4 mois et demi que j’ai rejoint cette fine équipe de passionnées des langues et, à la veille de la rentrée, un petit bilan s’impose.

Bilan de 4 mois 1/2 d’apprentissage des langues

1) Le japonais

Si je me suis assez sérieusement remise à l’apprentissage des kanji, du côté de l’expression, ce n’est pas encore ça. Je ne me sens toujours pas plus capable de tenir une conversation en japonais. Je peux baragouiner quelques phrases, mais je suis toujours un peu frustrée de me sentir bridée par mon manque de vocabulaire et d’aisance. Mais je travaille mon oreille, et ce, avec plaisir, en regardant quelques drama.

2) Le suédois

Lorsque j’ai rejoint les Apprentis Polyglottes, je ne parlais pas un mot de suédois et je ne connaissais quasiment rien du pays. Aujourd’hui, mon niveau de langue est toujours très limité (on n’avance pas assez vite à mon goût niveau grammaire avec la méthode Assimil), mais je me suis équipée afin de poursuivre mes progrès (livre audio, dictionnaire, magazines…). Je suis assez contente de voir que j’arrive par moment à déduire le sens d’une phrase dans une revue, que je capte quelques mots voir des phrases basiques dans un film… Et surtout, je suis partie une semaine dans le pays. J’ai ainsi pu commencer ma découverte de la culture suédoise, pour laquelle j’ai eu un vrai coup de cœur. À tel point que j’ai des objectifs à long terme très ambitieux : je voudrais faire du suédois l’une de mes langues de travail en traduction. Alors forcément, lorsque je reviens sur ce que j’ai acquis jusqu’à présent, je me dis que c’est encore peu, bien trop peu à mon goût. Mais c’est un début. Continue reading

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Polyglot: How I learn languages, de Kató Lomb

Kató Lomb (1909-2003) était une traductrice, interprète et linguiste hongroise qui n’a commencé à apprendre les langues étrangères qu’à l’âge adulte (elle en maitrisait 16 à la fin de sa carrière). Elle a étudié l’anglais à l’âge de 34 ans pour des raisons économiques (elle cherchait à travailler comme professeur de langues) puis elle s’est initiée au russe en 1941 et à peine quatre ans plus tard, elle était engagée comme traductrice et interprète au Budapest City Hall.

Polyglot : How I learn languages fut écrit en 1970, traduit en anglais et réédité plusieurs fois depuis (la dernière réédition, celle que j’ai lue, date de 1995). L’auteur y parle de sa propre expérience dans un style agréable et facile à lire, largement ponctué d’anecdotes tant personnelles qu’issues de l’histoire d’autres personnes.

À la lecture des premiers chapitres, j’ai été tout d’abord conquise. Le propos me plaît, correspond à ma propre façon de voir les choses et va même jusqu’à nommer explicitement des idées ou concepts jusqu’alors présents, mais de manière floue, quasi-inconsciente dans mon esprit. Puis, petit à petit, je commence à émettre certaines réserves voire certains désaccords. Ce ne serait pas bien grave si certains propos ne m’avaient pas carrément hérissé le poil. Heureusement, ce n’est pas le plus important dans cet ouvrage qui contient tout de même un certain nombre de choses intéressantes.

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S’informer et se former : Matinale SFT du 21/07/2012

Enfin le soleil semble s’être frayé un chemin parmi les nuages en cette fin d’un mois de juillet plutôt grisâtre. Pourtant, pas de pique-nique champêtre ni de dévalement de collines façon petite maison dans la prairie au programme. Que nenni. Aujourd’hui, nous prenons la direction de notre bien-aimé Café du Pont Neuf pour une nouvelle matinale des traducteurs organisée par la délégation IDF de la SFT ! A croire que les traducteurs ne prennent pas de vacances car aujourd’hui, nous parlons formation. De quoi préparer dès à présent une rentrée en fanfare !

La formation est :

–          Une nécessité dans l’exercice de notre métier

–          Une obligation légale pour les experts de justice

–          Un devoir déontologique

–          Un droit fondamental

–          Un investissement qui s’inscrit dans un parcours de carrière

Souvent, on a la possibilité de faire financer tout ou partie de sa formation. Alors avant d’entamer toute démarche, il faut bien se renseigner et surtout vérifier que l’on remplit bien les critères d’éligibilité.

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