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Language Learning Tip #5 : Les livres audio

Un merveilleux outil pour tout apprenti polyglotte, c’est le livre audio. À vous Harry Potter en espagnol, Millenium en suédois ou Le Petit Prince en japonais !

À écouter avant d’aller se coucher, dans les transports ou pour un moment détente, chez soi avec un bon chocolat chaud-marshmallows (pas sûr que devenir polyglotte soit très bon pour la santé…).

audiobook

Mais là où le livre audio est le plus efficace, c’est lorsque vous l’accompagnez du livre papier. Vous pouvez ainsi avoir le texte sous les yeux et la prononciation dans les oreilles. À vous de moduler vos séances de travail avec ces deux outils.

> Écoutez le premier fragment audio de votre livre plusieurs fois. Prenez des notes sur ce que vous comprenez. Vous pouvez même tenter d’en faire la transcription écrite. Puis allez comparer avec la version écrite : qu’avez-vous bien compris et bien écrit ? À l’inverse, quels sont les éléments restés obscurs et pourquoi ? Est-ce un manque de vocabulaire ou un souci de compréhension orale ? Quels mots avez-vous mal orthographiés ? Cela vaudrait la peine de les regarder de près pour éviter les fautes à l’avenir.

> Vous pouvez aussi procéder dans l’autre sens. Ouvrez le livre à la première page et tentez de le lire à voix haute. Lisez l’extrait deux ou trois fois pour être un peu à l’aise, puis lancez la piste audio pour comparer votre prononciation à celle d’un natif. Vous pouvez aussi vous entraîner en répétant les phrases (il va falloir user la touche « pause ») tout en suivant le texte des yeux. Cela devrait vous aider à corriger vos erreurs : l’imitation est souvent un excellent moyen de progresser.

Conseil bonus : Si votre niveau est encore un peu faible, essayez de vous procurer un livre que vous avez déjà lu en français et dont vous connaissez assez bien l’histoire. Vous aurez des repères et la compréhension sera plus facile. Pour cela, la série Harry Potter est souvent d’une grande aide (et vu le nombre de traductions, il est assez facile de les trouver dans la langue de son choix).

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La langue la plus difficile…

… n’est pas celle que vous croyez !

Je suis tombée il y a quelque temps sur cet article intitulé « Hardest Language to Learn ». Je dois dire qu’il m’a plutôt mise de méchante humeur.

Selon son auteur, les gens du web ne forment qu’un vaste troupeau de montons, reprenant ad nauseam les idioties racontées par les universitaires concernant la difficulté des langues sans même vérifier les faits (je caricature à peine). Pauvres idiots que nous sommes, les langues asiatiques, une fois dépouillées de leur système d’écriture, sont bêtes comme chou et c’est sans parti pris aucun, bien entendu, et avec une objectivité à toute épreuve (un algorithme tarabiscoté de sa propre composition) que l’auteur établit un classement des langues selon leur niveau de difficulté et décerne la couronne au polonais. La preuve ultime : sa fille, qui est bilingue, trouve que l’anglais est beaucoup plus facile que le polonais.

[RETROUVEZ MON PROPRE CLASSEMENT EN FIN D’ARTICLE. LA LANGUE LA PLUS DIFFICILE N’EST PEUT-ÊTRE PAS CELLE QUE VOUS CROYEZ]

 

Morceaux choisis :

« Languages that have under one million native speakers, even through humanistically important on equal par with all other languages, are too remote or inaccessible for any real life learning. »

« Les langues comptant moins d’un million de locuteurs natifs — bien qu’aussi importantes d’un point de vue humain que toute autre langue — sont trop isolées et inaccessibles pour qu’on les apprenne dans la vraie vie. »

Bien sûr ! N’apprenons que l’anglais, le français, l’espagnol ou l’allemand. Non, mieux, n’apprenons que le polonais. Laissons donc mourir toutes ces langues inaccessibles que personne ne parle. Après tout, ce n’est pas comme si internet amenait le monde à notre porte…

« Lets be real language has nothing to do with a book, only the tongue and ear. Therefore when FSI or any other person assets Chinese or Asian languages are hard, they are not if you strip away the crazy characters to a non-Asian person. »

« Soyons réalistes, les langues n’ont rien à voir avec les livres, mais seulement avec la langue et l’oreille. Donc quand l’Institut du service extérieur ou n’importe qui d’autre affirme que le chinois ou que les langues asiatiques en général sont difficiles, elles ne le sont pas si vous vous débarrassez de ces caractères qui semblent complètement démentiels à une personne non asiatique. »

En dehors du fait qu’apprendre une langue asiatique sans vous intéresser à son système d’écriture ne fera de vous ni plus ni moins qu’un illettré dans le pays, il me semble tout de même contestable de mettre de côté un volet aussi important de la langue dans son apprentissage de celle-ci. Surtout dans notre société actuelle où une très large part de la communication passe par l’écrit. De plus, je pense que cela dépend aussi des objectifs de chacun. Certaines personnes apprennent une langue étrangère pour le plaisir de lire leur auteur préféré en langue originale par exemple. Si vous êtes fan de Murakami, vous aurez du mal à faire sans les kanji.

« The scope of this article can not be comprehensive because the proliferation of languages, for example, I need a follow up to cover, Turkish, Greek, Armenia, Georgian etc. When writing you have to make choices to make a point rather than cover ever detail. »

« Cet article ne peut être exhaustif en raison du nombre important des langues. Par exemple, il faudrait que je complète avec le turc, le grec, l’arménien, le géorgien, etc. Quand on écrit, il faut faire des choix afin de faire passer une idée plutôt que de tenir compte de chaque détail. »

Les locuteurs turcs, grecs, arméniens, géorgiens et tous les autres oubliés seront ravis d’apprendre qu’ils font partie des détails. Plus sérieusement, si l’objectif de cet article était de dresser un classement des langues de plus d’un million de locuteurs selon leur difficulté, il semble assez peu rigoureux de ne faire figurer que 16 d’entre elles. Le véritable but de cet article semble alors bien plutôt d’établir la suprême difficulté du polonais et d’en retirer une sortie de fierté, voire même d’arrogance. Ce que semble confirmer le titre du paragraphe suivant : « Back to Polish – the trophy winner »

C’est quelque chose que j’ai déjà pu observer et que je n’arrive pas à comprendre. Pourquoi se gargariser de fierté en prétendant parler « la » langue la plus difficile ? Quel intérêt ? Personnellement, ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir communiquer dans une langue que j’aime. Peu importe qu’elle soit réputée facile ou bien qu’elle remporte le trophée de la difficulté.

 

Du classement des langues

Je me suis déjà trop étendue sur cet article qui me hérisse le poil. Mais il y a une chose sur laquelle je voudrais insister. Pourquoi voit-on fleurir tant de billets de blog sur le sujet ? Pourquoi multiplie-t-on les classements — ceux sur les langues les plus difficiles, mais pas seulement : les langues les plus utiles, les langues les plus importantes, les langues qui permettent le plus facilement de trouver du boulot, etc. ? Au final, toutes ces listes ne font que nous dicter quelles langues nous devrions apprendre. Or je crois sincèrement que baser son choix d’apprendre une langue étrangère sur tel ou tel classement nécessairement partial aussi bien que partiel est une erreur.

Faire son choix d’après des critères économiques, professionnels et même grammaticaux, c’est, selon moi, passer à côté de l’aspect quasi biologique de l’apprentissage d’une langue. Apprendre une langue étrangère, c’est un peu modifier son ADN. C’est ajouter dans sa penderie une nouvelle tenue qui influe sur votre personnalité, une tenue qui fait ressortir certains de vos traits particuliers et en atténue d’autre, une tenue que l’on pourrait revêtir à sa guise. Apprendre une langue étrangère, c’est aussi accepter de décaler son regard, c’est être prêt à se plonger dans une nouvelle culture. Apprendre une langue étrangère, l’air de rien, ça peut changer votre vie.

Alors il serait dommage, je crois, de fausser cette expérience parce que « le norvégien, c’est trop compliqué » ou que « le chinois est indispensable pour se lancer dans les affaires ».

Voici mon classement des langues les plus difficiles :

Hyper difficile

La langue la plus difficile de toutes est celle que l’on n’a pas choisie, pour laquelle on n’éprouve pas d’intérêt particulier (voire même une éventuelle répulsion) et que, pire encore, on apprend par contrainte (le plus souvent scolaire ou professionnelle) et, en quelque sorte, malgré soi.

Pour moi, ce fut le latin. Longtemps, je n’en ai pas vu l’intérêt. À quoi bon apprendre une langue morte que personne ne parle ? Et puis une langue même pas drôle : on n’apprend même pas un autre alphabet ! J’ai réussi à l’esquiver jusqu’en khâgne (en optant à la place pour le grec ancien). Je me suis alors retrouvée à apprendre les déclinaisons, à faire de laborieuses versions, à m’écorcher les doigts à trop feuilleter le dictionnaire. On ne travaillait même pas l’étymologie, ce qui pourtant aurait pu être très intéressant pour enrichir mon français. Je faisais un vrai blocage sur cette langue, à tel point qu’aujourd’hui, il ne m’en reste que : rosa, rosa, rosam.

Relativement difficile

Une langue relativement difficile va être une langue dont on perçoit l’utilité mais qui n’éveille aucun sentiment positif, aucune appétence particulière.

Étonnamment, pour moi, ce fut l’anglais. Car j’ai passé des années à l’apprendre à l’école d’une manière vraiment contraignante et rébarbative. Au départ, je n’avais pas non plus d’affection particulière pour cette langue (ce qui a changé depuis), mais j’y voyais un intérêt pratique (voyager, opportunités professionnelles). J’ai donc au départ appris l’anglais car je me disais qu’il me serait utile plus que par véritable intérêt.

Assez difficile

Il sera assez difficile d’apprendre une langue, même si on aime beaucoup celle-ci, sans ce qu’on appelle dans le jargon du développement personnel un objectif SMART (spécifique, mesurable, accessible, réaliste, temporellement défini).

C’est ce qui a fini par me manquer dans mon apprentissage du japonais. Je l’apprenais par pur plaisir et par amour de cette langue. Mais il s’est révélé difficile d’apprendre des dizaines de kanji par semaines sans réel objectif derrière, sans une ligne directrice dans la pratique.

Plutôt facile 

Une langue plutôt facile à apprendre est une langue pour laquelle on éprouve un intérêt sincère et que l’on intègre dans un projet.

Dans mon cas, c’est le suédois. J’ai choisi cette langue un peu par hasard au départ, par envie de nouveauté, mais je suis me suis rapidement laissée séduire. Aujourd’hui, je voudrais aller m’installer au moins quelques années dans le pays et, à moyen ou long terme, selon mes progrès, en faire une de mes langues de travail en traduction.

Piece of cake 

Je pense qu’aucune langue n’est facile à ce point. Il faut être réaliste, apprendre une langue demande du travail, de la régularité, de la motivation, du temps… Cela ne se fait pas en un jour. Mais disons que la langue la plus facile à apprendre sera celle que vous aimez sincèrement (pour ses sonorités, pour la culture qu’elle véhicule, pour la façon dont elle se déploie dans votre bouche), pour laquelle vous avez des objectifs clairs, du temps à y consacrer et surtout la motivation (communiquer avec l’être aimé dont c’est la langue maternelle, préparer un voyage ou même partir vivre dans le pays de vos rêves…). Je crois que plus la dimension affective est sollicitée et plus la langue sera facile à apprendre.

La langue que j’ai eu le plus de facilité à apprendre jusqu’ici est le hindi. C’est la première langue que j’ai choisie moi-même d’apprendre. Auparavant, l’anglais, l’espagnol, le latin m’avaient été plus ou moins imposés. Le hindi, c’était donc un coup de cœur et une découverte. Une folle ouverture des possibles. J’étais séduite par son système graphique, que je trouve l’un des plus beaux au monde : l’écriture devanagari, avec ses lettres suspendues à leur fil comme des pinces à linge, laissant à l’esprit tout le loisir d’imaginer ce qui se cache derrière les grands voilages qu’elles soutiennent. J’étais charmée par ses sonorités, j’écoutais jusqu’au vertige des chansons de Bollywood et les airs tournoyaient encore dans ma tête bien des heures après cela. Après quelque temps, je me suis inscrite en licence de hindi. Cela me donnait un objectif clair et surtout dégageait tout mon temps pour le consacrer à cette langue. Autant dire que je me suis régalée.

Pour savoir quelle est la langue la plus difficile ou la plus facile, les critères ne sont finalement pas ceux que l’on pense. Point question de système d’écriture complexe (pour moi, c’est plus une motivation qu’un frein !), de proximité avec sa propre langue maternelle, de nombres de cas… Bien sûr, tout cela peut jouer sur le temps d’apprentissage jusqu’à la maîtrise de cette langue. Mais je pense que d’autres critères de choix sont bien plus importants et c’est avant tout de vous dont ils dépendent.

Quelles sont pour vous les langues les plus difficiles et, surtout, les plus faciles ?

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Les Apprentis Polyglottes #11

Je crois que je vais arrêter de mettre un numéro derrière « les Apprentis Polyglottes ». Cela ne fait que me rappeler à quel point mes progrès sont trop lents par rapport à mes ambitions. Maintenant que j’ai pris la raisonnable décision de me consacrer à une seule langue à la fois (je suis une grande fille désormais), ma progression devrait être fulgurante, non ? Eh bien non, à mon grand dam. J’y vois deux raisons :

1) Je ne suis pas aussi régulière qu’il le faudrait. Je vais à mes cours de suédois à l’Institut, je fais les exercices que l’on nous donne (en général la veille voire le jour même), je progresse chez moi en travaillant sur la plateforme Babbel. Je fais des efforts, ça, c’est certain. Mais je n’en fais pas TOUS les jours. Du coup, je progresse par à-coups. J’apprends une nouvelle notion de grammaire, mais je ne la mets pas en pratique le jour suivant. Je note du vocabulaire, mais je l’ai oublié deux jours après.

Solution : Il faut que je mette en place l’habitude de travailler mon suédois tous les jours sans exception. Ne serait-ce que 5 minutes par jour.

2) Je ne pratique pas suffisamment. Par pratiquer, j’entends mettre de côté les exercices et leçons de grammaire et bel et bien me servir de la langue. L’utiliser pour le plaisir de la goûter. C’est certainement le frein le plus important à ma progression aujourd’hui. Dans mon cours, je suis toujours un peu à la traîne par rapport aux autres : il me manque du vocabulaire, mais surtout ma compréhension orale est encore faiblarde.

Solution : Trouver des svécophones avec qui pratiquer. Sur la plateforme Babbel, il est possible de soumettre des textes que l’on a rédigés pour se les faire corriger par des locuteurs natifs. Voilà pour l’écrit. Concernant l’oral, je pars dans quelques jours pour un mois de wwoofing en Suède. Le couple qui m’accueille est en réalité danois, mais il parle suédois. Je ne vais pas me leurrer, je sais que nous allons parler principalement en anglais. Mais si j’arrive à parler suédois avec eux, ne serait-ce que 10 minutes par jour (pendant les repas par exemple), ça sera déjà bien.

Rendez-vous dans un mois !

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Les Apprentis Polyglottes #10 : Nouvelles du front

Pour ce dixième rendez-vous des Apprentis Polyglottes, nous avons un homme à terre (ou plutôt plusieurs femmes). Depuis quelques mois, nous sommes sans nouvelles de plusieurs de nos fières combattantes, parties au front à nos côtés. Ont-elles péri sous les attaques ennemies ? F*ckin’ règles grammaticales ! On vous fera la peau. Pire, peut-être ont-elles déserté, fuyant la peur au ventre devant la lutte acharnée qui s’annonce pour durer.

Seules rescapées, Tiphanya et moi-même. Après plusieurs batailles, qui nous ont parfois salement amochées, nous sommes encore là, prêtes à lutter jusqu’au bout.

Ce mois-ci, j’ai regardé l’ennemi dans le blanc des yeux. J’ai infiltré l’Institut suédois à plusieurs reprises, espérant affaiblir ses troupes de l’intérieur. Mais il est fort. Très fort. Mieux préparé que moi, il a plus de pratique du combat, des soldats plus expérimentés. Je crois que j’ai été repérée, mais fuir serait un déshonneur. J’essaie d’améliorer ma couverture, je bosse dur au camp d’entrainement. J’ai même été réaffectée au premier module du programme Babbel, pour consolider les bases de mon entrainement. J’ai réussi le parcours, je vais donc pouvoir reprendre le module suivant. Il ne faut rien négliger, entretenir ses armes. Se maintenir en forme, alerte, pour le prochain combat.

Voilà les nouvelles du front. On garde espoir, on vaincra ou on se battra jusqu’à notre dernier souffle.

 

Vous êtes prêt(e) à vous engager dans la guerre linguistique ? À conquérir de nouveaux territoires grammaticaux, de nouveaux mots de vocabulaire ? Vous êtes suffisamment endurant et motivé pour mener ce combat, supporter de longues heures de lutte ? Rejoignez-nous. 

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Les Apprentis Polyglottes #9 : Retourner à l’école

Il est 19h45. Ouf, je suis à l’heure. J’ai dû courir en raison d’un problème technique dans le métro. Un peu essoufflée, je descends les escaliers de l’Institut suédois et me dirige vers une salle aux murs de pierres brutes, ornés de longues étagères couvertes de livres.

J’adresse un « Hej » timide aux personnes présentes dans la pièce.

« Vahéteurdu ? » m’interroge une femme élancée, de fines lunettes posées sur son nez pointu.

Je lui jette un regard paniqué. Elle répète :

« Vad heter du ? Comment t’appelles-tu ? »

Je bredouille « Jag heter Cathy »

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Les Apprentis Polyglottes #8

Après quelques rendez-vous manqués, me voici de retour parmi les irréductibles apprentis polyglottes. Enfin, d’irréductible, il y a surtout Tiphanya, car il me semble que je ne suis pas la seule à avoir pointé aux abonnés absents ces derniers mois. Mais qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions.

Sauf que… concernant les langues, je n’en ai pas vraiment pris, des résolutions. Ces derniers temps, il y a un certain nombre de choses qui bougent autour de moi et j’ai dû un peu revoir mes priorités. Force est de constater que les langues n’en ont pas vraiment fait partie. Cela me chagrine assez. Mais il faut bien garder à l’esprit qu’une langue est avant tout un outil et non une fin en soi. Or, aujourd’hui, à part l’anglais, ce ne sont malheureusement pas des outils dont j’ai beaucoup l’usage.

Alors voilà, pas de résolutions ambitieuses, pas d’objectifs démesurés. Je vais essayer de réintégrer au moins un peu de suédois dans mon quotidien, car je n’oublie pas certains projets qui me trottent dans un coin de la tête et car 1 est toujours mieux que 0, comme le rappelle judicieusement et à point nommé Tiphanya.

Mais me connaissant, il n’est pas impossible que je débarque le mois prochain avec un nouveau programme d’apprentissage ultradétaillé et surchargé ! Nous verrons bien. De toute façon, s’il y a bien un grand plaisir que l’on trouve avec les langues étrangères, c’est celui de se laisser surprendre…

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