Discuter, Traduire

La traduction, un art polymorphe

Vendredi 28 novembre 2014

de 9 h 30 à 17 h 30

Conférences, entretiens et table ronde pour découvrir diverses facettes du métier de traducteur, la diversité de ses spécialisations.

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Programme

Matin

9 h 30 Séance inaugurale par Carmelo Cancio

10 h 15 La traduction audiovisuelle, avec Mona Guirguis (entretien animé par Julie Bonnet et Catherine Derieux)

11 h 15 Pause

11 h 30 La traduction de romans policiers, avec Jean-René Dastugue (entretien animé par Katharina Puhst et Simon Verdière)

12 h 30 Fin de la matinée

Après-midi

14 h La tradaptation (traduction créative), par Carmelo Cancio

15 h La traduction de poésie, par Benoît Casas

16 h Pause

16 h 15 Table ronde avec Carmelo Cancio, Benoît Casas et Jean-René Dastugue (animée par Catherine Derieux et Nick Newth)

17 h 30 Fin de la journée

 

Les intervenants

Carmelo Cancio est traducteur et consultant en communication multilingue, spécialisé en tradaptation (traduction créative) institutionnelle. Fondateur et directeur du cabinet Cancio Communication à Auch (Gers), depuis 1990, il est également docteur en espagnol, titulaire d’une maîtrise en philologie anglaise et auteur de La traduction professionnelle en France. Il enseigne à l’Université de Toulouse II (Centre de traduction, d’interprétation et de médiation linguistique).

Benoît Casas traduit de la poésie italienne (Sanguineti, Pasolini, De Angelis) et anglo-américaine (Hopkins, Stevens). Il lit, écrit (poésie et théorie), édite (Nous), voyage et photographie en Italie. L’ordre du jour, son dernier livre en date(s) a paru en 2013 chez Fiction & Cie, au Seuil.

Venu à la traduction après avoir remonté patiemment la chaîne du livre, Jean-René Dastugue a dans un premier temps traduit des ouvrages ayant trait à la nature et à la gastronomie. Amoureux des romans policiers depuis toujours, sa bonne étoile met sur son chemin le manuscrit de The Blackhouse de Peter May qui deviendra L’Île des chasseurs d’oiseaux (Rouergue Noir, 2009), premier volet de la trilogie de Lewis. Il a, depuis, traduit les ouvrages de Dan Waddell et de Peter Guttridge. En plus de son activité de traducteur, il enseigne à l’université de Toulouse II au sein des filières édition.

Titulaire d’un master de traduction audiovisuelle de l’Université de Nanterre, Mona Guirguis travaille dans ce secteur depuis plus de huit ans. Spécialisée dans le sous-titrage, le voice-over et la traduction de scénario, elle a notamment collaboré avec M6, Canal +, Arte ou France 5.

 

 

À l’université Toulouse II Jean Jaurès, campus du Mirail — Salle d’étude de la bibliothèque centrale

5 allée Antonio Machado, M° ligne A Mirail Université

Entrée libre

 

Journée organisée par les étudiants du master métiers de l’écriture, avec le soutien de la Maison des écrivains et de la littérature.

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Les Apprentis Polyglottes #9 : Retourner à l’école

Il est 19h45. Ouf, je suis à l’heure. J’ai dû courir en raison d’un problème technique dans le métro. Un peu essoufflée, je descends les escaliers de l’Institut suédois et me dirige vers une salle aux murs de pierres brutes, ornés de longues étagères couvertes de livres.

J’adresse un « Hej » timide aux personnes présentes dans la pièce.

« Vahéteurdu ? » m’interroge une femme élancée, de fines lunettes posées sur son nez pointu.

Je lui jette un regard paniqué. Elle répète :

« Vad heter du ? Comment t’appelles-tu ? »

Je bredouille « Jag heter Cathy »

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Les Apprentis Polyglottes #7

Mon nouveau rendez-vous quotidien avec les langues

Le mois de septembre a en quelque sorte été un mois test. J’ai essayé de diverses manières d’intégrer les langues dans mon quotidien. Cela n’a pas été chose aisée, surtout les deux dernières semaines, étant donné que j’ai commencé un stage à temps plein assez prenant ainsi qu’un master à gérer en parallèle. Sans parler de langues étrangères, mes journées sont donc déjà plus que bien remplies. Mais ce qui m’embête le plus, c’est qu’à cause de ce nouvel emploi du temps, je ne vais pas être en mesure d’assister aux cours de suédois et d’espagnol auxquels je m’étais inscrite à l‘Association philotechnique

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Les Apprentis Polyglottes #6

Voilà déjà le sixième rendez-vous des Apprentis Polyglottes. Cela fait 4 mois et demi que j’ai rejoint cette fine équipe de passionnées des langues et, à la veille de la rentrée, un petit bilan s’impose.

Bilan de 4 mois 1/2 d’apprentissage des langues

1) Le japonais

Si je me suis assez sérieusement remise à l’apprentissage des kanji, du côté de l’expression, ce n’est pas encore ça. Je ne me sens toujours pas plus capable de tenir une conversation en japonais. Je peux baragouiner quelques phrases, mais je suis toujours un peu frustrée de me sentir bridée par mon manque de vocabulaire et d’aisance. Mais je travaille mon oreille, et ce, avec plaisir, en regardant quelques drama.

2) Le suédois

Lorsque j’ai rejoint les Apprentis Polyglottes, je ne parlais pas un mot de suédois et je ne connaissais quasiment rien du pays. Aujourd’hui, mon niveau de langue est toujours très limité (on n’avance pas assez vite à mon goût niveau grammaire avec la méthode Assimil), mais je me suis équipée afin de poursuivre mes progrès (livre audio, dictionnaire, magazines…). Je suis assez contente de voir que j’arrive par moment à déduire le sens d’une phrase dans une revue, que je capte quelques mots voir des phrases basiques dans un film… Et surtout, je suis partie une semaine dans le pays. J’ai ainsi pu commencer ma découverte de la culture suédoise, pour laquelle j’ai eu un vrai coup de cœur. À tel point que j’ai des objectifs à long terme très ambitieux : je voudrais faire du suédois l’une de mes langues de travail en traduction. Alors forcément, lorsque je reviens sur ce que j’ai acquis jusqu’à présent, je me dis que c’est encore peu, bien trop peu à mon goût. Mais c’est un début. Continue reading

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Les Apprentis Polyglottes #5

Après un mois de juin particulièrement productif, mon mois de juillet est beaucoup plus mitigé. Tout d’abord, car j’ai commencé à travailler et ai donc eu moins de temps à consacrer à mes langues, mais aussi à cause de certaines préoccupations personnelles qui m’ont un peu détournée de mes objectifs ces dernières semaines.

I) Bilan du mois de juillet

Suédois

Le gros point noir de juillet, c’est le suédois. Je m’étais fixé des objectifs très ambitieux, car je voulais progresser un maximum avant mon séjour en Suède. Malheureusement, je ne m’y suis pas du tout tenue. Je me suis mis trop de pression, transformant en corvée ce qui devrait être exclusivement un plaisir ! Du coup, j’ai volontairement mis le suédois de côté, en me focalisant sur ce qui me faisait envie afin d’éviter de me dégouter bêtement de cette langue.

Résultat, je n’ai quasiment rien fait de ce que j’avais prévu : j’ai lu le premier chapitre de mon livre pour enfant qui s’est avéré d’un niveau plus élevé que je ne pensais (adolescent), et surtout vraiment rebutant. C’est sûrement ce qui m’a bloquée par la suite… Niveau grammaire, je n’ai étudié qu’une seule leçon d’Assimil. Mais pour compenser, j’ai commencé à chercher de la musique en suédois. J’ai découvert quelques artistes qui me plaisent et j’essaie donc de privilégier l’écoute de façon plaisante. J’ai également commencé à rentrer du vocabulaire et des phrases dans un logiciel de répétition espacée (le bien connu Anki).

Bilan : 0 objectif atteint, mais j’ai appris à relativiser, à ne pas trop me mettre la pression (l’apprentissage des langues doit rester un plaisir) et je me remets doucement au suédois pour le plaisir.

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Les Apprentis Polyglottes #4

C’est l’heure d’un nouveau bilan pour les Apprentis Polyglottes. Eh oui, déjà. Pour le mois de juin, j’avais décidé de me remettre à l’espagnol (en plus d’étudier le japonais et le suédois), portant ainsi à trois le nombre de langues à travailler. J’avais un peu peur que cela soit trop ambitieux, mais finalement, je me suis vraiment plongée dans le « travail » (si on peut appeler ça comme ça, car la plupart du temps, j’y prends quand même beaucoup de plaisir) et j’ai mis à profit les quatre semaines passées. Je dois dire que je suis très contente de moi !

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