Je vous parlais hier de ma récente découverte : les Apprentis Polyglottes, ainsi que de mon envie de me remettre au japonais et de me lancer dans le suédois, de ma relation avec ces deux langues. Aujourd’hui, j’évoque mes (folles ?) ambitions et les difficultés que je m’attends à rencontrer au cours de mon apprentissage.
Mes objectifs
Pour le suédois, j’ai déjà une certaine idée de ce que je souhaite accomplir. Dans un premier temps, je voudrais être capable de tenir une conversation dans la langue, me débrouiller dans une ville suédoise en utilisant un minimum l’anglais. Pour atteindre cet objectif, j’ai la meilleure des motivations : je prévois de m’organiser un petit séjour en Suède d’ici la fin de l’année. Dans l’idéal, je voudrais découvrir Stockholm et rendre visite à une charmante Suédoise que j’avais rencontrée en Australie dans la petite ville où elle habite, à Uddevalla.
En ce qui concerne mes objectifs à plus long terme, si la langue me plaît suffisamment, je souhaiterais passer le test d’aptitude Swedex, dans l’idéal au niveau B2 (independent user) et, pourquoi pas, dans quelques années, faire du suédois l’une de mes langues de travail pour la traduction ?
En ce qui concerne le japonais, les choses ne sont pas aussi claires. J’ai toujours pour projet de retourner au Japon et d’y rester un an grâce au Working Holiday Visa, mais cela risque fort de ne pas se produire avant plusieurs années. Il est donc difficile de définir des objectifs précis dans ces conditions. Ces derniers temps pourtant, j’ai eu l’occasion de parler japonais avec des natifs de la langue, que ce soit lors de mon séjour en Australie ou depuis mon retour à Paris. Et j’étais profondément frustrée de ne pas pouvoir soutenir une véritable conversation. Je sais donc que j’ai envie de travailler sur ce point et je vais me renseigner pour trouver un objectif précis, mesurable, qui me permette d’utiliser ces compétences que je souhaite acquérir. Affaire à suivre donc…
Mes difficultés
Si pour apprendre le suédois, je dispose de la meilleure des carottes (me rendre dans le pays d’ici la fin de l’année), je manque pour le japonais d’un objectif concret. Je pense que ma principale difficulté sera celle-ci : manquer d’un objectif clair et précis risque de me faire perdre ma motivation. Je vais donc essayer de travailler en priorité sur ce point afin de mettre toutes les chances de mon côté !
Autre souci : j’ai très envie d’avancer dans mon apprentissage des kanji, afin de pouvoir lire du japonais, du vrai ! Pas seulement des textes ultras basiques en kana. Malheureusement, si j’ai une très bonne mémoire à court terme, sa « version longue » est nettement moins efficace. Il va donc falloir que je me montre très rigoureuse et régulière dans mon apprentissage des kanji. J’en avais appris entre 150 et 200 il me semble, du temps de l’Inalco, mais j’ai un peu peur d’évaluer ce qu’il m’en reste aujourd’hui…
Les difficultés que je pressens pour mon apprentissage du suédois sont tout autres. Depuis que j’ai réussi à acquérir un accent anglais plutôt correct (ce qui ne fut pas simple), j’ai développé une sorte d’instinct de la prononciation, une oreille fiable. Cet « instinct » est loin d’être infaillible évidemment, mais il est assez bon pour que je sois régulièrement félicitée de ma prononciation, que ce soit en hindi, en japonais ou en espagnol. Mais en ce qui concerne le suédois, je suis totalement désarmée. Je n’ai pas la moindre idée de comment tel ou tel mot que je lis ici ou là se prononce. Comme mon objectif passe dans un premier temps beaucoup par l’oral, cela risque d’être un peu gênant. Il va donc me falloir travailler beaucoup de ce côté-là. Je pense que je vais passer pas mal de temps à écouter la radio ou à regarder des films en suédois, histoire de me faire l’oreille !
Et vous quels sont vos ambitions et objectifs dans l’apprentissage d’une langue étrangère ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées ou rencontrez-vous à l’heure actuelle et comment faites-vous pour les surmonter ?
Prochain épisode : Mes outils
Pour le Working Holiday Visa, tu sais que c’est jusque à 30 ans, n’est-ce pas? J’espère bien en faire un aussi!
Pour le suédois, j’espère que tu auras atteint une bonne indépendance en y allant. J’avoue que j’étais un peu découragée dans les magasins de parler en suédois et que l’on me réponde systématiquement en anglais… ah si seulement ils ne parlaient pas si bien anglais!