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Translation 101

101

C’est un petit livre rouge pétant qui fait le tour de la blogosphère et que les traducteurs s’arrachent. Vous ne pouvez pas le louper !

Et ce serait d’ailleurs fort dommage, car 101 things a translator needs to know est une mine d’informations et de conseils parfaitement ciselés.

Le titre résume tout : 101 trucs et astuces à grignoter par-ci par-là ou à dévorer façon buffet à volonté. Jamais indigestes, ces courts billets sont pleins d’humour et surtout de bon sens. À mettre entre toutes les mains.

101 est l’un des rares livres desquels vous ne pourrez jamais dire : « Je n’ai pas le temps de le lire ».

Quelques favoris :

  • #19 Bilingualism is no guarantee of a good translator (j’en parlais ici)
  • #55 Mind the gap (parce que dès que ça parle ponctuation, je suis heureuse)
  • #61 Beware of recycling (où l’on apprend que les traducteurs ne sont pas des écolos du style)

On en parle aussi très bien [ici], [là] et [là].

Vous le voulez ? (Bien sûr que vous le voulez) [C’est par ici].

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POLI 8 – Les images de la science

Poli numéro 8
Les images de la science
Sortie le 20 février 2014
12 euros

 

Tout beau, tout chaud, le nouveau numéro de POLI (avec une de mes traductions) demain dans toutes les bonnes librairies. Vous pouvez aussi le commander [ici].

 

Sous la direction de : 

Maxime Boidy, Marion Coville et Catherine Derieux

Historiens et penseurs contemporains se passionnent toujours davantage pour les liens étroits qui unissent la science à l’imagerie. Encore s’agit-il de préciser ce que ces deux termes désignent. Mathématiques, chimie, histoire de l’art, sociologie ? Cartographies, esquisses, métaphores, photographies ? Ce sont l’ensemble de leurs relations possibles qui intéressent les contributeurs et les contributrices de ce numéro, consacré à la visualisation de la pensée scientifique sous ses formes les plus diverses et les plus inattendues.

À l’instar de la reproduction ordinaire médiatisant l’œuvre d’art, l’imagerie scientifique est parfois restée discrète, voire transparente. Des films mettant en scène experts, laboratoires et prototypes, aux expositions déployant des dispositifs pour rapprocher la science des publics, la représentation du

savant dans la culture populaire ou celle du savoir dans la culture muséale sont autant de visibilités restées dans l’ombre, auxquelles ce numéro prête une attention particulière. Il s’agit de montrer qu’au-delà de la scientificité même, l’image et le regard ont toujours été à la pointe de la culture scientifique. Ils en sont les indispensables compléments, un constat que les développements médiatiques et techniques les plus récents ne cessent de conforter.

 

Sommaire

  • Des visibilités restées dans l’ombre (Maxime Boidy, Marion Coville, Catherine Derieux)
  • Le futur au présent : les prototypes diégétiques et le rôle du cinéma dans le développement scientifique et technique (David Kirby)
  • L’invention de la personnalité scientifique : l’interview de Chevreul par Nadar (Charlotte Bigg)
  • Incertitude (Nicolas André et Laurence Bordenave)
  • Science de l’image et culture visuelle – Entretien avec W.J.T. Mitchell (Maxime Boidy)
  • De l’histoire de l’art aux Visual Studies (Susan Buck-Morss)
  • Les nouvelles images de la théorie sociale (Maxime Boidy)
  • De la cartographie dynamique au design analytique : la représentation graphique en question (Anne-Lyse Renon)
  • Le rôle des images en mathématiques (Étienne Ghys)
  • Cobaye ou joueur ? La science dans les jeux vidéo (Simon Bachelier et Heather Kelley)
  • Quand le labo s’expose : communiquer la recherche scientifique dans un musée (Morgan Meyer)
  • Des réseaux sociaux au FabLab : la culture scientifique et ses publics – Entretien avec Marion Sabourdy (Marion Coville)
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Translation Studies, de S. Bassnett

Susan Bassnett est professeur de littérature comparée et a été directrice du Center for British and Comparative Cultural Studies. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur la théorie de la traduction. Translation Studies fut d’abord publié en 1980, puis réédité en 1991 et en 2002 dans la collection New Accents de Routldege. Cette collection a pour objet les études littéraires au sens large et s’adresse à un public étudiant de premier et deuxième cycles universitaires. Cet ouvrage propose donc une introduction aux Translation Studies. Divisé en trois parties, il évoque tour à tour les problèmes centraux du domaine, l’histoire de la théorie de la traduction et les problèmes spécifiques de la traduction littéraire. Mais surtout, il a pour ambition de montrer que les Translation Studies ne représentent pas un simple dérivé, une sous-catégorie de la littérature comparée ou de la linguistique, mais qu’elles constituent bien une discipline à part entière.

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Poli 7 – Les imaginaires comestibles

Le POLI nouveau est arrivé, avec deux traductions signées de mes petites mains.

Des émissions de télé-réalité où s’affrontent des chefs en herbe aux publicités vantant les mérites de la « pêche durable » en passant par les polémiques autour de la traçabilité de la viande, les représentations médiatiques de la cuisine et de l’alimentation rejouent et déplacent les anxiétés et tensions du monde social. Traditionnellement associée à un art de vivre et à la domesticité, la cuisine suscite depuis les années 2000 un regain d’intérêt médiatique. Blogs, émissions télévisées, festivals et productions cinématographiques, la culture culinaire et de l’alimentation est devenue le lieu privilégié d’une reformulation des identités nationales, régionales et transnationales, mais également des identités de genre. Elle s’offre ainsi en tant que performances sensorielles, spectacles culturels, rituels politiques et techniques du corps. Le numéro 7 de la revue Poli – Politique de l’image s’attache à détailler les recettes médiatiques selon lesquelles se forment les imaginaires comestibles qui nourrissent les identités contemporaines, aussi bien en France qu’à l’international.

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Poli 6 – Les promesses de l’archive

Pour son sixième numéro Poli a fait peau neuve. Si la revue a désormais un nouveau format, et une nouvelle charte graphique, elle poursuit son travail d’exploration des usages et expressions des cultures visuelles contemporaines. Intitulé « Les promesses de l’archive », ce numéro questionne en particulier la place qu’occupe désormais une activité archivistique devenue pratique culturelle ordinaire, au travers de contributions d’auteurs tels que Douglas Crimp, Louise Merzeau, Eyal Sivan ou Geneviève Sellier. Depuis l’avènement des environnements numériques, la recherche de documents et la sauvegarde en ligne, sur les réseaux sociaux, dans « les nuages » ou sur des plateformes sécurisées, sont aujourd’hui des actions quotidiennes qui témoignent de nouveaux rapports à l’information. En interrogeant l’état de tension entre archive et mémoire, à propos d’objets aussi divers que le dépôt légal du web, la création documentaire, l’obsolescence des disques durs ou la conservation de la performance, ce numéro de Poli s’essaye à faire promettre à l’archive que nos mémoires vivent.

Le livre La Fabrique des films propose une déambulation critique parmi les sentiers qui parcourent la conception du cinéma de recherche, en révélant les cheminements, les traces et le devenir. Ce livre, qui accompagne l’exposition éponyme du collectif pointligneplan, connu pour son engagement dans la production et diffusion du cinéma expérimental, propose des contributions visuelles et essais d’Érik Bullot, Jean Breschand, Valérie Mréjen, Bertrand Schefer, Vincent Dieutre ou Christian Merlhiot. Il s’agit du premier ouvrage publié par Poli éditions. L’exposition est à voir jusqu’au 22 juillet 2012 à la Maison d’Art Bernard Anthonioz – Fondation nationale des arts graphiques et plastiques, à Nogent-sur-Marne.

Ce nouveau numéro de Poli comporte deux articles traduits par mes soins. Je ne l’ai pas encore eu entre les mains mais j’avoue être assez impatiente !

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How to learn any language, de Barry Farber

« Comment appelle-t-on une personne qui parle deux langues ?
– Bilingue.
– Comment appelle-t-on une personne qui parle trois langues ?
– Trilingue.
– Comment appelle-t-on une personne qui parle quatre langues ?
– Quadrilingue.
– Comment appelle-t-on une personne qui ne parle qu’une seule langue ?
– Un Américain ! »

C’est sur cette plaisanterie très connue que s’ouvre l’ouvrage de Barry Farber, How to learn any language (quickly, easily, inexpensively, enjoyably and on your own). Immédiatement, le ton est donné. Barry Farber s’adresse ici, sur un ton amical et humoristique, aux Américains monolingues qui désirent apprendre une langue étrangère (mais fort heureusement pour nous, amis lecteurs, le livre dépasse largement sa cible). Loin d’être une méthode de langue, How to learn any language est avant tout une méthode pour apprendre une langue, n’importe laquelle, et la nuance est grande !

Publié en 1991, l’ouvrage de Farber reste incroyablement moderne et utile, intemporel même (excepté les brefs passages ayant trait à la technologie, mais chacun saura remettre les conseils de l’auteur au goût du jour selon les outils actuels qui lui sied le mieux). Au moment de la rédaction, Farber avait déjà derrière lui 46 ans d’expérience dans l’apprentissage des langues et était en mesure de s’exprimer dans 25 d’entre elles. Une valeur sûre donc. Et un véritable amoureux des langues qui sait transmettre sa passion, son enthousiasme et, le plus important, sa motivation !

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