Des cernes sous les yeux, je cherche le réconfort dans les chouquettes fondantes quand d’autres se noient dans leur café. Je suis épuisée. Et à en juger par les mines fatiguées et les traits tirés de mes camarades laborantins, je ne suis pas la seule. Certains nous riront sans doute au nez : quoi ? Vous êtes fatigués ? Mais vous ne faites qu’écrire… Oui, mais écrire, ça fatigue. Et ça s’infiltre dans chacun de vos neurones. Les séances quotidiennes ne durent peut-être « que » quatre heures (quatre heures déjà intenses), mais j’y pense encore tout le reste de la journée. Et de la nuit. Je mange Labo d’écriture, je respire Labo d’écriture, je dors Labo d’écriture. Je suis dans cette salle vitrée du niveau -1 24h/24. Peut-être pas physiquement, mais mentalement c’est certain.
Alors pour me lancer avec la même énergie, la même concentration, la même capacité d’écoute et d’application que les autres jours, j’ai besoin de chouquettes ! Continue reading