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Translation Studies, de S. Bassnett

Susan Bassnett est professeur de littérature comparée et a été directrice du Center for British and Comparative Cultural Studies. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur la théorie de la traduction. Translation Studies fut d’abord publié en 1980, puis réédité en 1991 et en 2002 dans la collection New Accents de Routldege. Cette collection a pour objet les études littéraires au sens large et s’adresse à un public étudiant de premier et deuxième cycles universitaires. Cet ouvrage propose donc une introduction aux Translation Studies. Divisé en trois parties, il évoque tour à tour les problèmes centraux du domaine, l’histoire de la théorie de la traduction et les problèmes spécifiques de la traduction littéraire. Mais surtout, il a pour ambition de montrer que les Translation Studies ne représentent pas un simple dérivé, une sous-catégorie de la littérature comparée ou de la linguistique, mais qu’elles constituent bien une discipline à part entière.

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Rencontre avec Lola Lafon le 25 février 2014

Mardi 25 février à 20 h

À la librairie Ombres blanches (Toulouse)

 

Rencontre exceptionnelle et « imprévue » avec Lola Lafon pour son roman La petite communiste qui ne souriait jamais (Actes sud).

Cette rencontre est organisée dans le cadre du nouveau prix littéraire, Le Roman des étudiants, proposé par France-Culture et Télérama.

La rencontre sera animée par les étudiants membres du jury.

La petite communiste qui ne souriait jamais 

Parce qu’elle est fascinée par le destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux JO de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records au point d’accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce roman entreprend de raconter ce qu’elle imagine de l’expérience que vécut cette prodigieuse fillette, symbole d’une Europe révolue, venue, par la seule pureté de ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d’une enfance éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste qui ne souriait jamais et qui voltigea, d’Est en Ouest, devant ses juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques ?

Mimétique de l’audace féerique des figures jadis tracées au ciel de la compétition par une simple enfant, le roman-acrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d’Icare que de la mythologie des « dieux du stade », rend l’hommage d’une fiction inspirée à celle-là, qui, d’un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu’on réserve aux petites filles, ces petites filles de l’été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s’élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.

Le Roman des étudiants France Culture – Télérama

Le 3 décembre dernier, France Culture et Télérama lançaient un nouveau prix littéraire : Le Roman des étudiants France Culture – Téléramaqui couronnera chaque année en mars un roman français choisi par un jury étudiant. Il succède au Prix du livre France Culture – Télérama, créé en 2006 pour célébrer la rentrée littéraire de janvier, nouveau temps fort de la production littéraire française.

À l’occasion de l’édition 2014, le prix s’ouvre au monde étudiant. France Culture et Télérama ont décidé d’encourager et de soutenir les jeunes qui aiment lire et faire lire, avec le soutien d’un réseau de libraires indépendants.

 

En espérant vous y voir nombreux !

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#3

D’un geste, elle désigne la salière.

Passe-moi le sel. Même ça, incapable de le dire. Passe-moi le sel. Les mots qui butent à la frontière des lèvres. Non. Avant ça. Coincés déjà derrière le front.

Pourrait dire s’il te plaît. Pourrait dire merci. Même plus capable d’adresser la parole.

– C’est bon ?

Grognement. Hochement de tête. Regard au fond de l’assiette. Infecte, ça non plus, incapable de le dire. Alors mentir. Alors feindre. Alors se taire.

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Writing Tip #1

Parce que je ne suis pas qu’apprentie polyglotte, mais aussi écrivain en formation, j’inaugure aujourd’hui une nouvelle catégorie d’articles sur Du Bout des Lettres : dans la lignée des Language Learning Tips, voici désormais les Writing Tips. Je partagerai dans ces courts billets les trucs et astuces d’auteur en devenir que je découvre, teste et expérimente dans ma propre pratique d’écriture. En espérant que ces Writing Tips viennent vous titiller la plume !

Pour commencer cette série, j’avais envie de vous présenter un petit outil fabuleux, qui peut aussi bien s’utiliser seul pour trouver l’inspiration, qu’en groupe comme un jeu de société ou en atelier d’écriture comme inducteur. Il s’agit des Story Cubes.

Dans cette boîte magique sont rassemblés neuf dés donc chaque face est ornée d’un pictogramme différent. Horloge, serrure, abeille, arc-en-ciel, mouton… Les dessins sont variés et les associations d’idées infinies. Lancez les dés (les neuf si vous êtes très ambitieux, ou seulement quelques-uns pour commencer) et imaginez une histoire intégrant toutes les images apparues devant vos yeux.

Un vrai déclencheur d’imagination !

Il existe plusieurs sets de dés (notamment « Actions », évoquant principalement des verbes, et « Voyages »). À vous de les combiner selon vos envies.

Il y a même une appli !

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Language Learning Tip #5 : Les livres audio

Un merveilleux outil pour tout apprenti polyglotte, c’est le livre audio. À vous Harry Potter en espagnol, Millenium en suédois ou Le Petit Prince en japonais !

À écouter avant d’aller se coucher, dans les transports ou pour un moment détente, chez soi avec un bon chocolat chaud-marshmallows (pas sûr que devenir polyglotte soit très bon pour la santé…).

audiobook

Mais là où le livre audio est le plus efficace, c’est lorsque vous l’accompagnez du livre papier. Vous pouvez ainsi avoir le texte sous les yeux et la prononciation dans les oreilles. À vous de moduler vos séances de travail avec ces deux outils.

> Écoutez le premier fragment audio de votre livre plusieurs fois. Prenez des notes sur ce que vous comprenez. Vous pouvez même tenter d’en faire la transcription écrite. Puis allez comparer avec la version écrite : qu’avez-vous bien compris et bien écrit ? À l’inverse, quels sont les éléments restés obscurs et pourquoi ? Est-ce un manque de vocabulaire ou un souci de compréhension orale ? Quels mots avez-vous mal orthographiés ? Cela vaudrait la peine de les regarder de près pour éviter les fautes à l’avenir.

> Vous pouvez aussi procéder dans l’autre sens. Ouvrez le livre à la première page et tentez de le lire à voix haute. Lisez l’extrait deux ou trois fois pour être un peu à l’aise, puis lancez la piste audio pour comparer votre prononciation à celle d’un natif. Vous pouvez aussi vous entraîner en répétant les phrases (il va falloir user la touche « pause ») tout en suivant le texte des yeux. Cela devrait vous aider à corriger vos erreurs : l’imitation est souvent un excellent moyen de progresser.

Conseil bonus : Si votre niveau est encore un peu faible, essayez de vous procurer un livre que vous avez déjà lu en français et dont vous connaissez assez bien l’histoire. Vous aurez des repères et la compréhension sera plus facile. Pour cela, la série Harry Potter est souvent d’une grande aide (et vu le nombre de traductions, il est assez facile de les trouver dans la langue de son choix).

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En 2013…

En 2013, je voulais :

  • lire 42 livres dont 1/2 en anglais

J’en ai lu 68 (mais seulement 9 en anglais)

  • publier 50 articles sur Du Bout des Lettres

Je n’en ai publié que 36. (Pile poil comme en 2012)

  • retrouver les 4393 visiteurs de l’an dernier

J’en ai accueilli 8399 !

  • retourner en Suède

Je l’ai fait. À deux reprises.

  • passer plus de temps auprès des chevaux et continuer d’apprendre à leur sujet

Je suis devenue officiellement propriétaire d’un jeune cob normand, j’ai passé deux mois à faire du wwoofing auprès des chevaux, j’ai lu une trentaine de revues… Ce n’est pas encore assez à mon goût pourtant.

  • réellement progresser en suédois

Il y a encore du boulot. Il faut que je trouve un système qui me convienne. Je me suis rendu compte que les cours collectifs n’étaient pas pour moi. Mais j’ai été très heureuse de pouvoir pratiquer mon suédois à Stockholm pendant mon séjour en décembre. Je parlais avec une certaine confiance, même si je ne comprenais presque rien de ce qu’on me répondait…

  • continuer à apprendre et à passer d’agréables moments aux Matinales du traducteur, rencontrer de nouveaux (futurs) collègues

J’ai quitté Paris pour faire un master à Toulouse. Je ne suis donc pas allée aux Matinales depuis un moment, malheureusement. Mais j’ai fait de belles rencontres, même si ce n’est pas avec des traducteurs.

J’ai codirigé le numéro 8 de la revue sur les images de la science (à paraître) et réalisé ma plus longue traduction à ce jour. Mais j’ai aussi fait mes au revoir à la fin de l’année. Envie de nouveaux horizons.

  • continuer à écrire, ici et ailleurs

Cette année, j’ai participé au Labo de l’écriture, écrit un roman, rejoins l’équipe des Bouquinautes et intégré le master « Métiers de l’écriture » de Toulouse. J’ai fait mon « coming out littéraire ».

  • douter, réfléchir, pleurer, rire… apprendre aussi. Mais surtout continuer d’avancer.

Encore et toujours.

Pour 2014, je vois…

  • Des efforts pour arrêter d’acheter nettement plus de livres que je ne peux en lire. Dans l’idéal, je ne m’autoriserai à acheter un livre que si un autre a précédemment été lu.
  • Certaines habitudes à créer, notamment un rituel quotidien d’écriture.
  • 70 livres à lire (dont 15 en anglais, ne soyons pas trop gourmant).
  • Enfin ces 50 billets annuels pour Du Bout des Lettres.
  • Encore la Suède. La poursuite de l’exploration.
  • Plus de 8000 lecteurs à retrouver sur ce blog.
  • Des heures de pratique du suédois !
  • Encore des progrès équestres.
  • Un nouveau roman à écrire.

 

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