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Les épreuves de l’ESIT – Part 3 : Admission (section traduction)

[Rappel : Je ne travaille pas pour l’ESIT ! Si vous avez des questions sur les épreuves, j’y ai peut-être déjà répondu dans les commentaires (attention tout de même, l’article date de 2011). La réponse que vous cherchez est aussi certainement sur le site de l’ESIT (ici). Sinon, le mieux est d’appeler directement le secrétariat. Suite à pas mal d’abus, je ne répondrai donc plus aux commentaires me demandant les dates d’examens/de résultats, les modalités d’inscriptions, etc. ou, de manière générale, à toute question à laquelle j’ai déjà répondu sur le blog (billet ou commentaire). Merci de votre compréhension et bonne chance à tous les candidats.]

Le 25 mai dernier, j’avais la très bonne surprise d’apprendre que j’étais admissible à l’ESIT. Du coup, pas le temps de me remettre de mes derniers partiels de hindi, j’enchaînais le lendemain avec l’épreuve d’admission.

26 mai 2011. J’arrive en avance et grimpe immédiatement au deuxième étage pour aller repérer ma salle d’examen, la 207. Les listes sont affichées à côté des portes, pas possible donc de se tromper. Il y a déjà beaucoup de monde, assis par terre avec un livre ou le journal du jour, en train de discuter à voix basse… Je profite du temps qu’il me reste avant l’épreuve pour flâner dans les couloirs déserts de l’Inalco, un étage plus bas.

Il est bientôt dix heures, nous entrons dans la salle. Comme à mon habitude, je prépare mes affaires : stylos, réveil, bouteille d’eau et en-cas. On nous distribue copies et feuilles de brouillons. Puis les sujets de compréhension de B en A (ici de l’anglais vers le français) et nous voilà partis pour 1h30 d’intense concentration, dans un silence religieux.

J’ai un sourire un peu amer en découvrant un article de The Economist traitant de la catastrophe de Fukushima, au Japon. Mais au moins, je connais le sujet… Pour cette partie de l’épreuve, les consignes sont plutôt minimalistes : « Rédigez une synthèse du texte, dans votre langue A ». Pas d’indication de longueur à réaliser ni de temps à consacrer à l’exercice (contrairement à l’épreuve d’admission). Je m’attaque à la lecture, en prenant des notes. Puis je commence à rédiger ma synthèse au brouillon, mais je vois le temps filer à toute vitesse, ce qui m’inquiète légèrement. Je voudrais garder 40 minutes pour la deuxième partie de l’épreuve et je suis plutôt en retard. Finalement, je recopie au propre la première partie de ma synthèse et la termine directement, en choisissant bien mes mots dans ma tête.

La première partie m’a vraiment pris beaucoup de temps, il ne me reste que 20 minutes pour la traduction (de « Fukushima Dai-ichi, it is true, was swamped… » à « but it did not seem impossible »). Là encore, je saute l’étape du brouillon, préparant méticuleusement mes phrases dans ma tête avant de les coucher sur le papier. Au final, les vingt minutes restantes me suffisent. Il faut dire que je travaille en ce moment sur une traduction qui m’est vraiment difficile et que le texte de The Economist me semble en comparaison d’une simplicité rafraîchissante ! Je finis pile dans les temps, plutôt satisfaite.

On ramasse les copies, distribue de nouveaux sujets, et on redémarre pour une heure d’épreuve d’expression en langue B. Le sujet me surprend, je m’attendais à un énoncé plus proche des dissertations de philosophie du bac, le genre de question qui ne requiert pas de connaissances particulières. Mais finalement, ce n’est pas si mal, on reste dans la thématique de l’article (que l’on a d’ailleurs encore sous les yeux, ce qui est un atout non négligeable !) : « La France, comme tous les pays développés, entend préserver son autonomie énergétique. Mais quel prix, ou plutôt quels prix, les Français sont-ils prêts à payer ? La question se pose en particulier à propos de l’énergie d’origine nucléaire, qui représente l’essentiel de la production énergétique de la France. La catastrophe survenue au Japon a rappelé au monde entier les risques inhérents à l’énergie nucléaire. Poursuite du progrès sur sa lancée, ou remise en cause de notre mode de vie, notre société va devoir assumer ses choix. Quel est votre point de vue ? »

Quelques minutes me suffisent à élaborer le plan de mon argumentation. Je griffonne quelques amorces de phrases sur mon brouillon puis me jette directement dans la rédaction. Il faut rédiger un essai d’environ 400 mots. Une heure, c’est peu et je n’ai pas envie de me laisser prendre par le temps. Ma plume file sur le papier. Je m’arrête à chaque fin de paragraphe pour compter les mots. Cela me permet de garder une idée du chemin parcouru, je sais ainsi si je dois développer un argument ou au contraire recentrer mon raisonnement.

Je voudrais parler d’un auteur qui me suit depuis le lycée, celui qui a écrit Le principe responsabilité. Mais j’ai un vilain trou de mémoire ! Impossible de retrouver son nom, je l’ai pourtant sur le bout de la langue. Je ne sais pas pourquoi, j’ai Jacques Testard en tête. Pourtant je sais que lui, c’est L’œuf transparent qu’il a écrit. Rien à voir. Finalement, j’abandonne, je ne parle pas duPrincipe responsabilité, je fais sans, tant pis.

J’arrive enfin à la conclusion. Et là, eurêka ! C’est Hans Jonas que je cherchais ! J’exulte, il m’offre une parfaite conclusion. Je mets le point final à mon texte, le sourire aux lèvres. Et je cours après les deux dernières minutes pour le relire et supprimer quelques vilaines erreurs d’inattention. Je rends mon devoir dans un soupir, soulagée et contente. Alors que d’autres s’en vont déjeuner, l’air inquiet à cause d’une seconde épreuve à venir, je peux rentrer chez moi. Étant en combinaison bilingue, je n’ai qu’une épreuve. Je sais que le correcteur sera du coup bien plus exigeant avec moi qu’avec les autres. Au lieu d’un 12, il faut que je décroche un 14. C’est loin d’être gagné, je ne sais pas avec quelle sévérité je serais notée… Qu’importe, je suis contente de moi et j’ai déjà d’autres projets en tête. Je ne me fais pas d’illusions et je verrais bien lors que la proclamation des résultats, mi-juillet. D’ici là, il va falloir être patiente.

 [Rappel : Je ne travaille pas pour l’ESIT ! Si vous avez des questions sur les épreuves, j’y ai peut-être déjà répondu dans les commentaires (attention tout de même, l’article date de 2011). La réponse que vous cherchez est aussi certainement sur le site de l’ESIT (ici). Sinon, le mieux est d’appeler directement le secrétariat. Suite à pas mal d’abus, je ne répondrai donc plus aux commentaires me demandant les dates d’examens/de résultats, les modalités d’inscriptions, etc. ou, de manière générale, à toute question à laquelle j’ai déjà répondu sur le blog (billet ou commentaire). Merci de votre compréhension et bonne chance à tous les candidats.]

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15 thoughts on “Les épreuves de l’ESIT – Part 3 : Admission (section traduction)

  1. cathymini says:

    Cet article faisant partie de ceux qui ont été importés depuis mon ancien blog, je me permets de reporter ici les commentaires de Louknaille et Laure qui me semblaient intéressants et utiles :

    Louknaille
    Bonjour!
    Tout d’abord, bravo pour ton admissibilité, et merci de partager ton expérience sur internet! Les infos sur les épreuves d’admission sont rares, et les tiennes sont très récentes, alors que demander de mieux?
    Je suis moi-aussi admissible à l’Esit en section Traduction, mais par la voie BEL (prépa lettres). Les épreuves d’admission pour moi auront lieu le 5 juillet, mais je n’ai aucune information sur ce que les correcteurs attendent, alors tu pourras peut-être me renseigner, ou juste approfondir un peu ta propre expérience. Déjà, questions toutes bêtes: le dictionnaire est-il autorisé comme dans certains concours, et existe-t-il quelque part des annales pour préparer l’admission? Je suppose que non, pour les 2 questions, mais on ne sait jamais! ^^ Ensuite, si j’en crois ton témoignage, l’exercice de synthèse en langue A consiste juste à « résumer » le texte en montrant qu’on l’a bien compris, c’est ça? Pas besoin de s’embêter avec une méthodo piochée sur le net et destinée aux épreuves des écoles de commerce? Et pour l’épreuve d’expression en langue B, il s’agit en fait de donner son avis sur une question posée et en argumentant, avec des exemples précis si possible? Genre prise de position mais structurée, nuancée et appuyée par des exemples?
    Je suis désolée de te bombarder de questions mais il y a tellement peu d’infos qui circulent que c’est dur de s’y retrouver et de se préparer comme il faut. Je sais en tout cas grâce à ton article qu’il va falloir décortiquer les journaux!
    Merci encore pour ton article, et bon courage pour la suite, en attendant les résultats!

    Cathy
    Bonjour Louknaille,
    Merci pour ton message et tes encouragements ^^ Félicitations également pour ton admissibilité.
    Je vais tenter de répondre à tes questions mais je ne sais rien de l’admission par voie BEL donc peut-être que les épreuves sont différentes… Aucune idée là dessus.
    Alors déjà, comme tu sembles t’en douter, on n’a évidemment droit à aucun document pendant l’épreuve à part ceux distribués par le surveillant (sujet, copies et brouillon), le dictionnaire est donc interdit. Il existe des annales d’admissibilité, un CD pour s’entraîner à l’admission en section interprétariat mais pas d’annales d’admission pour la section traduction. Je parle un peu plus des outils pédagogiques ici : http://www.encathymini.fr/duboutdeslettres/?p=27
    Ensuite, pour l’épreuve de synthèse, je ne peux pas vraiment t’en dire plus. La consigne est minimaliste. Personnellement, je n’avais pas de méthode particulière en tête, j’ai fait à l’instinct. Si tu viens d’une prépa, je penses que tu n’auras pas de problème de ce côté. Pour l’expression, c’est un peu la même chose : les seules infos dont je disposais étaient celles données par la consigne que je cite dans mon billet. Je ne sais pas plus que toi ce qu’attendent les correcteurs… Il me paraît en effet nécessaire de donner son avis de manière argumentée. On verra bien dans quelques semaines si cela a payé
    Bonne chance pour l’épreuve ! Tiens moi au courant ^^

    Louknaille
    Pas de souci, je viendrai poster un petit message ici après mes épreuves!
    Je te remercie pour tes réponses! Les épreuves sont les mêmes pour la voie BEL d’après ce que j’ai vu dans les (très courtes) indications reçues dans le mail annonçant l’admissibilité. S’ils ne donnent pas d’autres consignes, je suppose qu’ils jugent avant tout les qualités linguistiques, la compréhension des langues et la capacité à argumenter sur un sujet d’actualité.
    Le problème/l’avantage (?) de la prépa, c’est qu’on nous assomme de méthodes et de règles précises, alors ça me fait un peu bizarre de passer un examen sans savoir exactement ce qui est demandé! En littéraire il n’y a pas vraiment d’exercice de synthèse mais j’ai des amis en filière économique, où la synthèse fait partie du concours, sous une forme très codée. Mais je pense que s’ils attendaient ce genre de méthodo à l’Esit, ils l’auraient précisé. Soyons fous: faisons tous à l’instinct!
    Mais merci en tout cas, ça me rassure de ne pas être la seule sans infos au sujet des épreuves! Je repasserai sur ton blog après les résultats pour voir comment tu t’en es sortie, en espérant qu’ils soient bons pour nous deux! A bientôt, donc!

    Laure
    Bonjour,
    je suis dans le même cas que toi, et voulais remercier aussi cathymini, car cela fait un moment que je recherche des informations quelque peu précises et récentes (l’épreuve semblant changer régulièrement si j’ai compris ce que j’ai trouvé sur les différents forums) et ton article est donc très opportun.
    J’ai aussi beaucoup de mal avec le manque d’informations, venant donc d’une prépa, où l’on m’a asséné pendant deux ans des méthodes très strictes. Je me retrouve ainsi un peu perdue à la veille de l’épreuve.
    Du coup, pour l’épreuve de synthèse de texte, cathymini, as-tu structuré ton texte, genre intro-plusieurs parties-conclu? Ou t’es-tu simplement laissé aller au fil de ta plume ?
    Et louknaille, tant que tu es là ^^, j’aurais aussi une ou deux questions pour toi. Es-tu carrée ou cube ? Si tu es carrée comme moi, je me demandais si l’on arrivait en Master en validant du même coup la L3 au fil de l’année, ou s’il fallait faire une L3 avant de rentrer définitivement à l’ESIT, et dans ce cas-là, quelle licence et où donc ?
    Navrée pour cette avalanche de questions, c’est que je ne connais personne dans le même cas que moi, et j’ai besoin d’un peu de précisions afin de ne pas arriver trop stressée à l’examen …
    Merci donc à cathymini pour cet article, et à louknaille pour sa réponse !!
    Je vous souhaite bon courage à toutes les deux et je repasserai aussi mi-juillet pour voir ce qu’il en est pour vous !
    (ce qui est sympa dans cette épreuve, c’est qu’il n’y a même pas de compétition puisqu’il faut juste avoir la note requise, c’est d’autant plus sympa que je n’ai pas du tout l’esprit de compét’ ^^)

    Cathy
    Bonjour Laure,
    Contente d’avoir pu t’aider un peu à y voir plus clair.
    Concernant l’épreuve de synthèse, ça commence à dater donc je ne saurais plus trop dire ce que j’ai fait. J’ai l’impression d’avoir rédigé à l’instinct, mais comme je suis aussi une ancienne khâgneuse, impossible de faire la part entre « inspiration » et « automatisme méthodologique »… On acquiert nécessairement certains réflexes quand on passe par ce genre de formation.
    Bon courage pour les épreuves !

    Louknaille
    Bonjour!
    Je suis carrée moi aussi, donc en cas d’admission nous devrons toutes les deux valider une L3 dans une fac de notre choix (je crois) et en langues. Par exemple, si j’avais la chance d’être prise, je ferais sûrement un double cursus anglais-espagnol à Rennes avant de rejoindre l’Esit l’année suivante pour commencer le master. Le double cursus m’enchante peu, mais sinon je risque de ne pas travailler ma LV2 et donc de tout perdre.
    L’épreuve de synthèse fait peur à tout le monde, j’ai l’impression! ^^ Mais comme Cathymini, je suppose que l’épreuve est trop courte pour vraiment préparer un plan structuré. Une phrase d’intro, des paragraphes pour chaque grande idée de l’article, une phrase de conclusion, et ça devrait aller, ou du moins je l’espère! L’avantage de la khâgne c’est qu’on finit par devenir rigoureux sans trop avoir besoin de faire d’efforts.
    Si tu passes le 5 (c’est-à-dire mardi, aaaaargh!) on se croisera sûrement! Je ne sais pas si tu me reconnaîtras (ma photo de profil n’étant pas très représentative de mon apparence habituelle! xD) mais on ne sait jamais! Bon courage en tout cas!

    Louknaille
    Me revoilà!
    Je me permets d’ajouter à ton article déjà très, très utile ma propre expérience en ce qui concerne les examens d’admission en section traduction. Ton blog va devenir LA source d’informations sur ces épreuves, Cathy Mini!
    Globalement, le principe des épreuves était le même: synthèse et traduction dans les 2 langues (de B vers A et de C vers A), et rédaction en langue B. Mais j’ai noté quelques différences de fonctionnement dans les épreuves:
    1- Nous, on avait un nombre de mots précis pour chaque épreuve (toujours entre 350-400 mots, que ce soit pour les synthèses ou l’essai).
    2- Les articles n’étaient pas nécessairement récents. Je m’étais préparée en lisant la presse tous les jours pendant 10j avant les épreuves, et ce dans chacune de mes langues de travail, mais finalement en anglais on est tombés sur un article sur Ikea qui datait de février (http://www.economist.com/node/18229400). En espagnol, je n’ai pas fait attention à la date, mais ça parlait des émissions de CO2 de la Chine et des problèmes que cela posait.
    3- On nous a expliqué avant la 1e épreuve de synthèse qu’il s’agissait bien de vérifier que le texte a été compris. Même s’il faut évidemment un peu de rigueur dans la rédaction, aucune méthode précise n’était attendue.
    Cathy Mini avait déjà laissé entendre que le temps passe vite, et là-dessus je ne peux qu’être d’accord avec elle: 1h30 c’est vraiment très très court et j’ai bien failli ne pas terminer ma première épreuve de synthèse. Du coup pour la 2e, j’ai sauté l’étape brouillon: tout au propre directement. J’ai le sentiment d’avoir bâclé ma fin de synthèse en anglais, et ma traduction est plutôt minable. Le vocabulaire était économique et précis (nous avons dû traduire l’avant-dernier paragraphe et une partie du dernier paragraphe) et le problème de la khâgne est que le vocabulaire appris est plutôt littéraire.
    Les sujets d’essai sont assez larges. Nous, nous avons eu à réfléchir sur l’influence des nouvelles technologies sur notre façon de lire. Là encore, on nous a indiqué que le propos devait bien sûr être pertinent, mais que ce qui était évalué était surtout la capacité à réfléchir et à s’exprimer dans la langue B.
    Voilà en gros ce que je peux dire sur mon expérience personnelle, qui s’accorde avec celle de Cathy Mini malgré des voies d’admission différentes. Je tiens aussi à dire que l’ambiance était très bonne entre les candidats, ce qui donne une image très positive de l’Esit et de ses étudiants.

  2. Ingrid says:

    Bonjour Cathymini,

    Je viens de lire plusieurs articles de ton blog (très intéressant et très bien rédigé par ailleurs) car je compte moi aussi passer l’examen de l’ESIT en section traduction. La seule différence, c’est que je le passerai en combinaison trilingue (j’ai cru comprendre que tu faisais seulement français-anglais), avec lange A français, langue B espagnol et langue C anglais.

    J’ai déjà acheté les annales pour les tests d’admissibilité, mais il n’y a rien pour les tests d’admission. Peux-tu me décrire précisément ces épreuves (même si tu les as passées en anglais, je pense qu’elles seront semblables en espagnol) ? J’ai cru comprendre qu’il y avait de la version et un article à commenter, mais quelques doutes subsistent.

    Autre question : que me conseilles-tu pour me préparer (hormis les annales) ? Mon niveau en espagnol est, je pense, à la hauteur (je suis en LLCE espagnol et je suis actuellement en erasmus en Andalousie), mais c’est surtout mon niveau d’anglais qui m’inquiète : pas que je sois nulle, mais je pense que je manque d’aisance et de vocabulaire pour intégrer l’ESIT.

    Voilà, j’espère que tu me répondras, et encore un grand merci pour ce blog qui m’a quand même aidée sur certains points.

    • cathymini says:

      Bonjour Ingrid et bienvenue sur le blog.
      Concernant les épreuves d’admission en traduction, je ne pense pas pouvoir te donner beaupoup plus d’infos que ce qui est déjà décrit dans l’article. On te donne un article de presse dans ta langue de travail. Tu dois en faire une synthèse en français. Ensuite, tu as un extrait de quelques lignes à traduire, toujours vers le français. Pour une langue C, c’est tout. En revanche, pour ta langue B, tu dois en plus rédiger un essai d’environ 400 mots sur un sujet donné dans la langue étrangère.
      Concernant tes craintes pour l’anglais (langue C), ton niveau de compréhension doit être aussi bon que ton niveau en espagnol. La seule différence, c’est que tu ne rédiges rien en langue C. Donc, à propos de ton manque d’aisance, si c’est pour écrire, ne sera pas pénalisant. En revanche, si tu as des problèmes de compréhension, c’est plus problématique. Tout ce que je peux te conseiller alors, c’est de lire un maximum en anglais. De tout.
      Personnellement, j’avais passé les examens de l’ESIT un peu à l’arrache, je ne me suis pas particulièrement préparée. J’ai juste fait les annales pour me donner une idée, voir comment gérer mon temps. Mais c’est à peu près tout. En général, on recommande de lire la presse tous les jours, en français ET dans tes deux langues de travail. Je ne l’ai pas vraiment fait… J’ai eu de la chance, le sujet de l’épreuve portait sur Fukushima. J’avais passé l’été précédent au Japon et avait bien l’intention d’y retourner. Du coup, la catastrophe japonaise m’a particulièrement touchée et je maîtrisais donc bien le sujet. En revanche, si j’étais tombée sur un sujet d’économie par exemple, je pense que j’aurais eu un peu plus de mal…
      Voilà, j’espère que cela répond à tes questions.
      A très vite j’espère :)

  3. Julia says:

    Salut a tous!

    Cathymini je crois que tous ceux qui ont passé l’ESIT cette année te doivent un grand merci car les seules infos qu’on a pu trouver sont sur ton blog! Du coup j’apporte ma pierre a l’édifice et je t’envoie un compte rendu des épreuve de l’année 2013 :).
    Première épreuve, 1h30 avec un article de the economist de 2 pages sur la spécificité de Hong Kong en Chine, au statut plus démocratique que le reste du pays ce qui pose problème, a l’occasion de la fuite de Snowden dans la ville (le type qui a révélé l’espionnage de millions de gens par la NSA américaine). Donc actu dont tout le monde a entendu parler mais avec un angle de vue original. La traduction était courte (120 mots je crois) et pas trop dure, mais pour la synthèse c’est dur d’improviser une méthode en 40mn, et surtout de réussir a faire tenir ça en 400 mots! Je conseille aux futurs esiteurs de s’entraîner au moins une fois pour ne pas être pris au dépourvu au niveau du comptage, du brouillon et du temps.
    La deuxième épreuve suit immédiatement, 1h pour une question de philo, c’est dur!! La question est posée en français mais il faut y répondre en anglais -étrange- et cette année c’était: jusqu’où une société peut être tolérante? La encore, il faut faire hyper attention au temps, personnellement j’ai trop suivi mes habitudes de prépa et j’ai passé trop de temps au brouillon sur l’intro. Globalement je dirais que ce sont des épreuves de rapidité plus que de réflexion c’est a dire exactement le contraire de ce qu’on fait a la bel, donc il faut être a fond pendant 2h30 et rigoureux dans sa méthode, même si on en a pas :P…

    Voilà, j’espère que ça pourra être utile a ceux qui passeront l’an prochain, bonne chance a eux :).

    Et merci Cathy ;)

    • cathymini says:

      Salut Julia,
      Merci pour ton commentaire et pour partager ta propre expérience. J’espère que tout s’est bien passé pour toi !
      A bientôt,
      Cathy

  4. María says:

    Bonsoir Cathymini,

    Je suis très intéressée par l’ESIT, et j’étais en train de chercher des informations sur les examens, et j’ai trouvé ton blog. Je voudrais te demander, quand tu t’es inscrit pour les examens d’admission, est-ce-que tu avais finit l’école? je suis en terminale, mais j’ai pas encontre finit l’année, et j’avais la doute de si je peux seulement m’inscrire si je suis déjà graduée.

    Merci beaucoup.

  5. Marie-Pierre says:

    Bonjour, j’ai passé les épreuves de l’esit en section traduction en 2013, en combinaison trilingue français-anglais-espagnol. En anglais on a eu un article du Guardian sur Quentin Tarantino, et un espagnol un texte (pas de non de journal cité) sur le succès entreprises espagnoles, pas très intéressant à mon avis et du coup très axé économie. Le sujet d’expressions n anglais était « Y a-t-il en France une remise en cause des valeurs traditionnelles », et effectivement, le temps est très court (1h ça passe très vite). Voila pour ce que je peux ajouter d’infos, en espérant que ça aidera quelqu’un. Bonne chance à tous ceux qui tentent le concours

  6. Marie-Pierre says:

    Je voudrais ajouter que moi aussi je n’ai pas été admise à cause de l’expression écrite (8/20) alors que j’ai eu de très bonnes notes dans les autres épreuves, et il me semble que ça a été le cas de pas mal de personnes.

  7. Isadora says:

    Bonjour Cathy,
    Cela fait trois ans que, régulièrement, je tombe sur ton blog dès lors que je me mets en quête d’informations relatives à la traduction. Après deux années de classe préparatoire, deux années d’errance dans une filière LEA qui ne correspondait pas du tout à la littéraire que j’étais, et six mois de congé sabbatique, me voilà admissible à l’ESIT. J’ai passé l’admission hier. Le sujet d’expression en langue B m’a beaucoup décontenancée : « Le serpent de mer du travail dominical, combat d’arrière-garde ou droit social fondamental. »
    Pour la partie synthèses et traductions je crois m’en être assez bien sortie.
    En espagnol langue B : un texte coupé et adapté tiré de cette page http://biblioteca.sena.edu.co/exlibris/aleph/u21_1/alephe/www_f_spa/icon/45896/Informador60/8/contenido.html , sur l’apport des sciences humaines dans la formation des futurs ingénieurs. Sans difficulté. En anglais langue C : cet article tiré de The Economist : http://www.economist.com/news/books-and-arts/21595396-new-study-shows-just-how-slow-it-change-social-class-have-and-have-not
    (pour ceux qui souhaiteraient s’exercer)

    Résultats le 28 mai, on verra bien.
    Bonne continuation.

  8. CLARETTA says:

    Bonjour,

    voilà, je suis candidate via la BEL, et je viens d’apprendre mon admissibilité à l’ENS. Afin de m’organiser dans mon travail, je voudrais savoir quand est-ce qu’à peu près l’ESIT publiera sa liste des admissibles. Merci.

    • cathymini says:

      Claretta,

      Je le dis et je le répète : JE NE TRAVAILLE PAS POUR L’ESIT ! Afin de me laisser à moi aussi le temps de m’organiser dans mon propre travail, j’aimerais cesser de répondre à ce genre de commentaires. Es-tu allée sur le site de l’ESIT ? As-tu appelé le secrétariat pour obtenir le renseignement que tu cherches ? J’ai du mal à croire que oui. Prends-toi donc un peu en main.

      Ce message quelque peu agacé n’est pas contre toi personnellement, mais je reçois chaque année des tas de commentaires comme le tien dont les réponses se trouvent directement sur le site de l’ESIT. Je perds un peu patience.

      Bonne chance quand même pour les épreuves,
      Cathy

  9. Nadir Ben says:

    Bonjour,
    Je tenais d’abord à vous remercier pour ce blog.

    J’ai acheté les annales d’admissibilité (section traduction en combinaison trilingue) ma langue maternelle est l’Arabe.

    1/ Je voudrais savoir pour passer à l’étape suivante (l’admission), combien de score faut t-il obtenir sur 25 ?
    2/ Le français doit t-il obligatoirement être la langue B ?
    3/ Est-ce que les deux épreuves se déroulent le même jour ?
    Bien cordialement,
    Nadir

  10. juliecynthia says:

    Salut Cathy
    Je voudrais te remercier pour ce blog car je suppose que beaucoup d’entre nous on pu trouver des information dessus.je m’appelle Julie Cynthia et je suis étudiante a l’ISTIC au Cameroun .j aimerais savoir comment se déroule les admissions; quels sont les épreuves proposées (dans la section traduction juridique)et ou se déroule l’admission.

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